Patrick Isabelle visite le CSH
Une rencontre d’exception pour les élèves
Cassandre Alibakir D’Amour
En troisième secondaire, dans le cadre du cours de français, les élèves ont pu lire la trilogie Eux – Nous – Lui de Patrick Isabelle. À la suite de cette lecture, cet auteur hors du commun est venu nous rendre visite. Également, sur l’heure du midi, les élèves qui avaient une copie de ses romans pouvaient les lui faire dédicacer à la bibliothèque.
Qui est-il?
Patrick Isabelle, un auteur québécois né en 1980, est l’homme caché derrière la trilogie Eux-Nous-Lui, la série Anna Caritas ainsi que les titres connus Camille, Bouées de sauvetage et plusieurs autres. D’ailleurs, il a obtenu le prix jeunesse des libraires du Québec pour les romans Eux et Camille.
Eux – Nous – Lui
Eux raconte l’évolution d’un adolescent intimidé, ce qui le mène à une tuerie dans une polyvalente. Nous explique sa vie dans un centre jeunesse. Enfin, Lui présente les conséquences qu’un tel drame peut engendrer.
Anna Caritas
Anna Caritas est une série d’horreur. Dans celle-ci, l’auteur s’amuse avec la sorcellerie et entraîne quelques adolescents dans une aventure qu’ils ne pensaient pas vivre un jour…
Informations en rafale
- Patrick Isabelle a été approché pour écrire de la littérature jeunesse alors qu’il n’était pourtant pas intéressé par ce type de publication;
- Il gagne sa vie en tant qu’auteur et grâce à plusieurs rencontres dans les écoles;
- La première histoire qu’il a écrite s’intitulait La valise mortelle. Il l’a rédigée à seulement 11 ans et sa professeure l’a lue devant sa classe. Le texte n’a jamais été publié;
- Eux était un accident. Patrick Isabelle ne voulait pas l’écrire. Il l’a composé en seulement six jours et nuits;
- Eux vise à comprendre pourquoi un ado décide de tirer dans une école. Une personne ne fait pas ça pour rien, donc l’écrivain souhaitait voir quels évènements mènent à ce geste dramatique;
- Les phrases se trouvant entre les chapitres du roman Eux se retrouvent toutes dans Lui;
- L’auteur a rencontré des jeunes criminels d’un centre jeunesse pour l’aider à composer Nous puisque sa première version du roman ne reflétait pas la réalité d’une prison d’adolescents.