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Une bien triste réalité que celle des pensionnats autochtones

Les pensionnats autochtones

Une triste histoire

De 1831 à 1996, des milliers d’enfants autochtones ont fréquenté des pensionnats complètement inhumains. Chaque enfant compte dans cette histoire et c’est pour cela que le 30 septembre, nous devons porter fièrement le fameux chandail orange en guise de solidarité envers les victimes des Premières Nations. Ici, au Collège Saint-Hilaire, beaucoup d’élèves l’ont porté fièrement. Une action sous le signe de la réconciliation.

Certaines personnes peuvent penser que ce n’est qu’une journée ordinaire ou que ce n’est qu’un simple chandail, mais elles se trompent. Plus de 150 000 enfants ont fréquenté ces pensionnats autochtones et en tout, on estime jusqu’à 6 000 enfants qui y sont décédés (les archives sont incomplètes). La plupart des décès ont été causés par des punitions cruelles que les religieuses infligeaient. Aussi en raison de la très faible portion de nourriture que l’on donnait aux enfants : souffrants et affamés, plusieurs n’ont pu survivre… Les enfants ne pouvaient même pas parler leur langue. Nous les arrachions de leur famille, leurs parents, leurs proches, leurs amis et nous faisions disparaitre leur culture. Manipulés, torturés, négligés et dénaturés, ces enfants et leur famille méritent bien qu’on s’attarde à leur triste histoire. Les Canadiens et Canadiennes sommes désolés du plus profond du cœur. Portons ce fameux chandail orange parce que nous vous le devons bien, parce que cette histoire ne doit jamais être oubliée.