Un poète au CSH

Antoine Desjardins visite les élèves

Cassandre Alibakir D’Amour

Dans le cadre du cours de français, les élèves de troisième secondaire en ont appris davantage sur la poésie. Pour explorer ce genre littéraire, ils ont eu la chance de lire l’œuvre de Michel Jean, Kukum, dans laquelle la poésie est exploitée. Également, ils ont pu s’inspirer de la nature afin de composer plusieurs petits poèmes. À la suite de ces séances d’écriture, le poète montréalais Antoine Desjardins est venu au Collège afin de commenter les textes des élèves et de leur en apprendre plus sur la poésie.

S’inspirer en nature

Le Collège Saint-Hilaire a le privilège d’offrir un cadre extraordinaire à ses élèves. Les groupes sont donc sortis  dans la montagne à trois reprises et se sont installés sur des roches afin de trouver de l’inspiration et de noter leurs idées dans leur carnet.

Un poète à l’école

Né en 1989 à Montréal, Antoine Desjardins est enseignant et écrivain. D’ailleurs, son roman Indice des feux a remporté le prix du roman d’écologie 2022.  

Très jeune, Antoine Desjardins était un grand sportif. Il a fait partie d’équipes de hockey et de basketball. C’est uniquement à l’âge adulte que ses écrits ont pris vie, entre autres grâce à sa poésie urbaine. Il est d’ailleurs reconnu pour laisser de courts fragments poétiques sur les poteaux de téléphone de Montréal. 

Dans la première partie du cours lors duquel il a visité les classes de troisième secondaire, monsieur Desjardins nous a montré quelques-uns de ses écrits. Le poème inspiré de la blague de Pet et Répète a particulièrement attiré mon attention. En effet, lorsque nous racontons la blague, nous rions, mais si cette histoire était vraie, qu’en serait-il de la suite? Selon Antoine Desjardins, c’est le deuil qui s’en suivrait.

Dans la seconde partie de sa visite, le poète a commenté quelques-uns des poèmes rédigés par les élèves. Quelle expérience intéressante! Puis, il a appris aux élèves à s’amuser avec les thèmes étonnants (par exemple, le hockey ou le fait de ne pas aimer la poésie) et les points de vue lorsqu’ils rédigent des poèmes. L’exemple qu’il a donné est le suivant : si on exploite le champ lexical d’une cour (pavé, piscine, ciel, nuage, herbe, etc.) pourquoi ne pas mettre la caméra sur le sol et dire ce que l’on observe à partir de là?

Poètes du CSH : le défi vous est lancé!