L’histoire tragique d’une garderie !
Le monde est petit
C’est dans les moments les plus tragiques qu’on se dit à quel point le monde est petit. À quel point le destin est un immense univers d’incertitudes dans lequel nous sommes contraints de plonger tête première. Ça aurait pu être l’un de nous, l’une de nos familles, de nos amis, de nos enfants. Imaginez déposer un matin votre petit rayon de soleil à la garderie pour revenir le chercher, l’après-midi même, sur son lit de mort. La souffrance doit être des plus atroces. Perdre un être est une expérience des plus douloureuses et même si je n’ai perdu personne dans cette tragédie, je ne peux m’empêcher d’être prise d’un énorme sentiment de culpabilité d’être encore en vie alors que d’autres n’ont pas eu cette chance. Je ne peux pas m’arrêter d’imaginer que c’était moi, cet après-midi-là, qui aurait pu être frappée à la place de ces enfants. Ça doit être abominable de voir un autobus foncer vers toi et de réaliser que ton dernier souffle approche. Je n’ose même pas imaginer ce que je ressentirais si on m’enlevait mon enfant de la sorte. Ça doit être horrible. Comment peut-on en venir à tuer ? Comment peut-on en venir à enlever la vie à des innocents ? L’être humain peut être terrifiant parfois. Combien d’incidents de la sorte cela prendra-t-il pour prendre des mesures contre les problèmes mentaux ? Combien d’enfants et d’adultes seront victimes de drames semblables ? Toutes ces questions sans réponse parviennent pourtant à faire réfléchir et à faire réaliser le pouvoir que nous avons pour changer le monde. En s’unissant, nous arriverons à nous faire entendre et faire avancer les choses.
Tout le pays était de cœur avec cet horrible évènement, en passant par le premier ministre du Canada Justin Trudeau jusqu’au premier ministre du Québec François Legault, toute la communauté était décidée plus que jamais à empêcher que l’impossible se produise de nouveau. C’est pourquoi nous devons nous investir pour l’avenir de notre société rendre plus de ressources, de traitements et d’aide pour ceux qui en ont besoin. Comme le dit le proverbe « Mieux vaut prévenir que guérir ».
