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Concours d’écriture jeunesse : Déconfine tes pensées

Marjorie Tremblay

Déconfine tes pensées est un concours d’écriture ayant pour seule contrainte de répondre à la question suivante : comment a été la pandémie pour toi?

Le talentueux David Gaudreault est porte-parole de ce concours d’écriture jeunesse. Vous trouverez sur le site une vidéo promotionnelle mettant en vedette le porte-parole du concours ainsi qu’une capsule sur des trucs d’écriture.

Si tu as envie d’y participer, parles-en à ton enseignant de français; il saura te donner les informations pertinentes et te guider dans ta démarche d’écriture. 

Voici l’excellent texte d’Amélie Blanchet qui a souhaité déconfiner ses pensées. Laisse-toi émouvoir par sa plume, bonne lecture!

Texte d’Amélie Blanchet, élève du groupe 403

Prisonniers  

Le temps a semblé s’arrêter  
Comme si une horloge nous avait fait prisonniers 
Plus aucune de ses aiguilles n’était en mouvement  
Ce qui nous empêchait de nous sentir vivants 
Les activités nous étaient inaccessibles  
Et des services n’étaient plus disponibles 
Nous étions prisonniers 
Comment était-il possible d’avancer  
Si dans le temps, tout autour de nous était figé?  

Tous les espaces entre les minutes 
Se trouvaient entre les différentes familles, les différentes nations  
Ces espaces agissaient comme des barrières à la propagation 
Pas le choix, il fallait respecter la distanciation  
Nous devions tous être séparés 
Nous ne devions pas nous croiser  
Pour éviter d‘être contaminés 
Nous étions prisonniers  
Comment était-il possible d’avancer 
Si la solitude régnait et que nous ne pouvions nous côtoyer ? 

La sécurité de tous était mise de l’avant  
Ainsi des mesures étaient à respecter assidûment 
Il ne suffisait pas d’astiquer un pendule  
Ou d’épousseter une simple vitre en verre 
Nous devions prendre du recul  
Pour nous assurer de notre santé de façon prioritaire  
Nous étions prisonniers  
Comment était-il possible d’avancer  
Si tout était aussi contrôlé ?  

Cette horloge arrêtée avait figé bien plus qu’une simple patrie  
Mais pourtant nous étions tous réunis 
Malgré que nous étions tous distancés  
Nous devions regarder en avant et nous entraider 
Pour remettre cette machine en fonction  
Et entendre le tic tac des aiguilles en action 
Afin que le temps continue à avancer  
Et que prudemment, nous puissions nous aussi, avancer avec lui