Steve Simard amorce sa dernière année au secondaire. C’est un adolescent d’une très grande intelligence, mais qui est parfois timide. Il a énormément de difficulté avec ses parents et certains camarades. Il s’intéresse particulièrement à la lecture, son échappatoire, à l’histoire et à la musique. Un jour, il rencontre la belle Véronique, une cheerleader pour la polyvalente Gaston-Miron. Cela changera-t-il son parcours scolaire? À voir…
Biz a toujours eu un intérêt particulier pour l’adolescence. D’ailleurs, plus jeune, lorsqu’il était animateur, il demandait toujours à s’occuper de cette tranche d’âge.
C’est son étape favorite de l’existence, car c’est la transformation entre l’enfance et l’âge adulte. C’est de là que provient l’expression «cristalline à monarque» qu’il a utilisée dans La chute de Sparte pour désigner les adolescents.
Selon lui, les jeunes ont été oubliés durant la pandémie. Il dit que l’isolement a des effets néfastes sur les plans social, physique et psychologique. Il éprouve de la sympathie pour nous.
Biz remarque que les jeunes sont souvent montrés négativement dans les médias: « Ils font toujours des accidents, sont toujours sur leurs téléphones cellulaires, etc. » L’auteur pense que l’on ne donne pas assez le droit de parole aux jeunes. C’est pour cette raison qu’il s’est mis à écrire La chute de Sparte.
À l’âge de 8 ans, Biz compose son premier ouvrage : Les dinosaures. Il l’a non seulement écrit, mais aussi illustré. Ses parents en ont imprimé quelques copies afin qu’il en vende à son entourage. Le livre coûtait 1$. Grâce à cette vente, il a pu s’acheter des friandises.
Son adolescence et son entrée dans la vie adulte
Lors de son premier jour au secondaire, Biz a été victime d’intimidation parce qu’il portait des pantalons en coton ouaté. Des élèves ont baissé ses pantalons devant tout le monde.
En troisième secondaire, il a écrit une histoire médiévale fantastique durant ses vacances. Il composait une page par jour jusqu’à avoir 153 pages à la fin de l’été. Son texte n’a toutefois jamais été publié, car il contenait plein de fautes et c’était, selon l’auteur, un « désastre ».
En quatrième secondaire, Biz faisait partie d’un groupe de skaters.
Un peu plus tard, il a participé à la radio-école qu’on appelait alors Loco Locass, d’où le nom du groupe. C’est un peu après cela qu’il s’est rendu compte que la francophonie pouvait faire du rap. Alors, il a enregistré une chanson avec ses amis et, chaque fois qu’il y avait un bruit pendant l’enregistrement, il devait recommencer pour atteindre la perfection.
En 2006, Biz a vécu une tournée avec Loco Locass. Il vivait la vie de SuperStar, avait sa loge pour les spectacles, résidait dans des hôtels, etc. Après cette tournée, son garçon est venu au monde et sa vie a basculé drastiquement, ce qui a provoqué chez lui une grave dépression. Pendant une année, il dormait 15 heures par jour et il avait des idées noires. Son médecin lui a prescrit des antidépresseurs. Il a alors recommencé à jouer au hockey et à écrire une nouvelle histoire : Dérives. Cela l’a aidé à aller mieux.
Pour l’auteur, ce roman n’est pas un livre POUR les jeunes mais bien SUR les jeunes. En l’écrivant, il voulait se mettre dans la peau d’un adolescent, dans sa bulle.
Biz a incorporé de la musique dans le livre, car les chansons prennent une grande place dans la vie. Lors de sa visite au CSH, pour le prouver, il a sondé les élèves pour savoir s’ils aimaient la musique et tout le monde a levé la main!
Il peut être intéressant d’analyser la page couverture du roman. Le téléphone s’y trouvant rappelle la musique, nos amitiés en ligne, notre intimité et nos agendas scolaires. Le protecteur du cellulaire fait référence au bouclier des Spartiates. La ceinture fléchée explique quant à elle que le récit se déroule au Québec. Enfin, le crayon représente l’arme ou encore l’importance de l’écriture pour le personnage principal.
Le saviez-vous? Le graffiti présent sur la page couverture existe vraiment. Il a été soigneusement fait par un artiste dans ce domaine.
Sur la photo, de gauche à droite : Biz, sa conjointe Chanel Foucault (une ancienne du Collège) et l’enseignante de français, Madame Duchesne.